jeudi 28 octobre 2010

Toys'R us




  • Bonjour Monsieur, Tenez ! Le catalogue Toys'R us.
  • Bonjour, merci



Voilà qui change des quotidiens gratuits, type 20minutes ou Direct Matin, ce dernier décliné en Direct Soir, et, bientôt Direct Midi, Direct Goûter et Direct Dugoch. J'ai eu le bonheur de feuilleter le catalogue de jouets de 456 pages. Ah, ces pages ultras fines, la souplesse qui les caractérise... Et ce bruit lorsque tu les tourne, semblable à un vent frais caressant l'anus lors du devoir de selle.


En feuilletant ce délicieux bouquin, je me revoyais il y a des années, mettre des croix ou des ronds sur les jouets désirés pour Noël. A ce rythme, on aurait pu croire à un cahier de morpions tellement la liste de vœux s'allongeait. Tout en tenant compte du prix fixé par le paternel, je sélectionnais les plus beaux présents. Oh non, pas de GI Joe ni d'Action Man, les Lego System de l'époque chevaleresque étaient bien plus forts que ce vulgaire soldat américain. Eux ne se battaient qu'à la force de leurs épées, ne se défendaient pas grâce à des rayons ultra DécaVioletsLasers mais bel et bien munis de leurs écus, parfois aussi grands qu'eux.

Avant cela, il y avait les garages ! Ah, ces jouets merveilleusement encombrants. Je ne me souviens pas que des voitures Majorette, ou NoRev étaient livrées dans le garage. Il fallait donc en posséder en amont. Mais soyez bien sûr que tout môme est fier d'avoir son bac à voitures dans le coin de sa chambre, fier de les laisser traîner « inopinopinément » dans le couloir, ce qui causera la chute de maman. Quelle joie de regarder sa petite voiture descendre du garage en longeant les parois de sécurité en colimaçon. En somme, le garage était le nec plus ultra du vieux tapis à 5 francs où sont dessinés des routes plus grandes que les maisons... Tapis même pas tactile pour le coup. Z'années 90 quoi...


En feuilletant ce joyeux catalogue de rêves, je me suis surpris à vouloir offrir ! Rendre la pareille à un mioche. Hier c'était moi, qui, boutonneux et rigolant de baves et de morves, maintenait les manettes du circuit de voitures à frictions. Aujourd'hui, je veux permettre à un chiard de s'amuser de la même manière.

Plusieurs problématiques souhaitent me barrer la route !

La première tombe sous le sens. Est-ce qu'un putain de natif de la génération 2000 accepterait autre chose qu'un jouet hautement électronique ? Se contentera t-il d'un tapis ? Pour se moucher surement, mais je doute qu'il l'utilise à bon escient. Je veux que mon cadeau soit un réel chouchou, l'objet fétiche que ledit enfant emmènera partout avec lui. Pas un foutu truc qui se retrouvera deux mois plus tard à la brocante ou la foire aux jouets. Malheureusement, rares sont les cadeaux qu'on garde des années jusqu'à vouloir les préserver à tout prix. A l'image des geeks de « The Big Bang Theory », je suis partisan de la volonté de garder ses jouets d'antan. Oui je suis nostalgique, mais je regrette tellement la perte de mon catcheur Tiger Flying sous la terre retournée que je recommande vivement aux autres de faire bien attention à leurs collections, surtout si un chien traîne aux alentours. J'ai jamais digéré cette mésaventure !

La seconde problématique est davantage orientée sociale...

J'ai beau me creuser, je ne vois pas de neveu, de petit cousin et encore moins de fils dans mon entourage. Maintenant que j'vous le dis, j'irais jeter un oeil dans le congèl'.. Sait on jamais ? Toujours est-il que je ne me vois pas acheter quelque chose de vraiment significatif à un putain d'môme que je n'estime même pas un poil ! Le seul et unique marmot qui tourne éventuellement en orbite autour de moi est de couleur et porte un prénom anglophone. (Y'Dn') Lui aura sûrement droit à son garage à voitures. Ainsi, je passe un message rempli de désarroi à mes frères : Sortez vous les doigts ! Empressez vous d'accomplir ce devoir conjugal suivant : mettre votre partenaire en cloque !


jeudi 21 octobre 2010

Actus Four Two – En VracK



Je me suis rendu compte ce matin que la musique présente dans mes oreilles était strictement similaire il y a 8 ans. Mieux que ça : les morceaux sont les mêmes1 !
Que faut t-il en conclure ? Je n'ai pas évolué au fil des années ? Aies-je le même état d'esprit ?
Certains me diront d'arrêter d'exagérer. L'état d'esprit ne résulte pas de la musique.A ceux là, je me vois obligé de les contredire.
A l'âge de l'adolescence, la plupart des férus [en devenir]de musique adaptent leurs conduite en fonction de ce qu'ils écoutent.
On assimile par exemple le rock-punk au skater, le rap aux balanciers en jogging, le metal aux curieux personnages de noir vêtus, et, aujourd'hui la house aux fashionnist. Certes, c'est une vision un peu réductrice de la jugeote de nos amis les [bêtes] enfants. Il y a forcément des garçons (les filles n'écoutent pas de musique, elle aiment « de tout ») qui font la part des choses et pour qui la tenue vestimentaire ne coïncide pas à leurs goûts musicaux.
Quand à moi, aujourd'hui, je m'habille de la quasi même manière qu'auparavant pendant que d'autres adulescents que je peux appeler camarades ou collègues aiment défiler en costume, certainement pour se donner un genre, ou pour tenter de crédibiliser leurs discours.
Si dans dix ans, (NB: j'aurais 34 années) je porte encore des Stan Smith®, des Air Force®, des maillots des reds ou des tee shirts avec des femmes nus pour motifs, serais-je qualifié de gamin ? D'hommenfant ? Mon personnage (Z m'en témoigne) me dit de ne pas rentrer dans ce format pingouin ou ce sera le début de la fin : aimer partir travailler, faire des heures supp', flirter avec son patron... Cotiser 45 ans et mourir à la 46ème.

Que le temps passe vite à Paris, nous pressons notre voisin de devant de tenir sa droite sur l'escalator pour nous permettre de courir afin de … manquer notre train. La routine est plus forte ici et, si je ne fais rien contre, je me retrouverais mort d'un cancer à 67ans et demi à Courbevoie en face de la station [sans pétrole] Total . Heureux chanceux que je serais, j'aurais profité de ma retraite pendant six mois. Dans 18 mois, je m'en vais. « T'inquiètes, bientôt on s'barre, aux states, en Tunisie ou autre part »

Mais dans 18 mois, il y aura peut-être encore des grèves de transports...



En cette période de forts mouvements sociaux, nous découvrons d'étranges comportements. Outre les semaines de zouk dans les rames, il y a surtout les visages clairement moins enthousiastes des manifestants lorsqu'ils se rendent compte qu'ils doivent rentrer à la maison après leur marche contre la réforme de la retraite. Et ouais ! Il s'agît maintenant de se coltiner les stations fermées, les fréquences de passages réduites et le personnel SNCF agréable. Loin de moi l'idée d'accueillir cette réforme avec le sourire et le slip baissé, d'ailleurs, j'ai pu en profiter pour parfaire l'idée que je me faisais du télétravail : Que du bon ! Continuez les gars !

Et si vous croisez un magasin Sephora, offrez à sa vitrine une brique de ma part.

Pourquoi une brique ? Car si jamais nous arrivons à démontrer, aujourd'hui, que le nègre ne travaille pas, comme le suppose Jean Paul Guerlain, sachons néanmoins nous rappeler qu'ils ont travaillé pour nous des milliers d'années. Et, rien que pour cela, ils auraient le droit de se reposer un tant soit peu.


Je vais terminer à la manière d'un Bruno Donnet avec son petit journal de la semaine :

Sinon, le service public abrite beaucoup de propos racistes, « The Social Network » a renforcé mon coté entrepreneur, Liverpool va mal, le Mc Do' d'hier était vraiment bon et j'espère dépoussiéré mon blog plus fréquemment que ça...



1 Tandem - Ceux qui le savent m'écoutent – Les Maux

jeudi 16 septembre 2010

...Vers un retour à la normale



Partir en vacances fin août pour profiter des prix décroissants et des touristes sur le départ, c'est bien. Anticiper le retour du bâton, c'est mieux.


Enseignements


Je ne me souviens pas avoir autant souffert lors d'un retour de vacances. Je reconnais avoir commis quelques erreurs :

  • Je n'aurais pas dû partir en Espagne où il fait 34 degrés de moyenne. Je sais pertinemment que la France a son micro climat et qu'il sera très difficile, voire même impossible de passer à travers une chiasse à la rentrée.


  • Je pensais pouvoir gérer aisément avec un battement d'une journée seulement entre l'atterrissage et la reprise. Force est de constater que prendre deux semaines de vacances peut affaiblir un homme. Je me suis endormi comme une masse qui aurait fait un régime chez Mc Donald's et j'ai dormi treize bonnes heures comme un loire Atlantique ! J'en ai même perdu mon humour !


  • On pense rarement au fait que les autres sont déjà revenus depuis longtemps. Par conséquent, ils ont déjà repris le rythme effréné que requiert la salle d'échange de Chatelet. Et s'il y avait que le rythme...
  • Pendant ma quinzaine, j'en ai profité pour laisser ma « contre-joie-de-vivre » en Ile de France. J'ai donc omis que les autres franciliens de retour l'auraient récupérée après l'avoir rangée dans leur placard ou même posée sur la table de chevet.
  • Je n'ai pas eu besoin de beaucoup de temps pour me rendre compte de l'animosité dont je faisais l'objet face à ces parisiens. Etais-je trop bronzé ? Si tel était le cas, je comprendrais donc la persécution que ressentent les basanés. Les signaux sonores des bornes dans le metro, les transports qui puent...et j'en passe.


  • Il n y a pas de piscine visible de mon balcon, je n'ai d'ailleurs pas de balcon visible non plus.

  • Retour samedi 4 septembre. Grève annoncé mardi 7 septembre ==> :'(





samedi 21 août 2010

Le rap n'est pas mort

21 août 2010, veille du grand départ en Espagne,

Loin de moi l'idée de me faire ambassadeur du rap français mais aujourd'hui, j'ai entendu une conversation de trop :

[...]
Le caissier : Le rap d'aujourd'hui ne me branche pas, je ne sais pas, il y'a plus de flow, de...
Le client : Ah oui oui oui
Le caissier : ... Moi, à part IAM & NTM, il n y a rien qui me branche...
Le client : Ah oui oui oui
Le caissier : ... Parce que bon...
Le client : Ah oui oui oui... au revoir, merci


Je flânais dans les rayons de la librairie lorsque j'ai entendu cette merveille de discussion, vous comprendrez bien ma decision de m'arrêter à proximité dans le but d'écouter.
Alors, d'emblée : IAM & NTM ont aujourd'hui respectivement 21 et 22 ans. C'est à moindre mesure du "rap d'aujourd'hui".

Il faut avouer que le rap français plait à tout le monde dans le sens où il est très diversifié, il n'est donc pas mort !
Il existe des garçons énervés de l'acabi d'un Sefyu qui crachent dans le micro toute la haine du monde, ce qui convient aux garçons énervés qui souhaitent avaler les crachas des mecs enervés qui crachent leur ..
Il y a aussi les voix tendances, irai-je même à dire vibz-antes ou vocoderantes, qui plaisent à x ou y parce que l'instru est électrisante.

Les revendicateurs, le rap politique est également en vogue, Medine, par exemple s'en charge. La rumeur, Anfalsh aussi...

Et surtout, nos amis les rapeurs ont su se diversifier en ajoutant une touche jazzy pour Oxmo Puccino, une touche Rock pour Disiz, nouvellement Peter Punk, une touch touch pour Hocus Pocus.

En somme, ce caissier et ce client mécontents d'être nostalgique du rap français n'ont qu'à se sortir les doigts pour trouver du rap aussi, si ce n'est plus, intéressant que dans les 90's.

Voilà, c'était juste mon petit coup de gueule pré-vacancier.

lundi 9 août 2010

I like to play video games



Le créateur du créateur de ce blog m'ayant demandé des explications de ce trou béant de publication pendant au moins deux semaines, je me dois aujourd'hui de rectifier le tir.

Pour ce faire, il faut à tout prix que je trouves de quoi parler. Je pourrais gratter deux, trois mots sur le fiasco des mois derniers de l'équipe de France ? Orf, non ça ne m'intéresse pas. Alors quoi ?
La loi de déchéance de la nationalité pour les délinquants ? Orf, je ne vais pas remuer le couteau, un peu de légèreté en ce beau mois d'août. Justement, parlons soleil ? Non ! déjà fait !
Qu'il est difficile de trouver un sujet de discussion. On le remarque notamment lors des pauses cafés... Euh Merde ! Ça aussi j'en ai déjà parlé !

Je ne vois donc qu'une issue : la nostalgie.
Et si je traite déjà de ce thème sur l'onglet Sebastien que vous trouvez ci-dessus, je me donne le droit de poursuivre sur cette lancée. Après tout, vous êtes sur mon espace personnel, un espace personnel, c'est... PERSONNEL... c'est aussi un espace !


Problème :

Trouvez la meilleure manière d'exprimer un besoin, nostalgique, de discuter de jeux vidéos lors d'une conversation entre un homme de 24 ans et deux autres hommes de 44 et 47 ans.

Solution : Aucune

Mis à part le fait d'acquiescer bêtement à chaque mot anglais perçu, pensant qu'il s'agît là d'un best seller des jeux vidéos des 70's, nous ne voyons pas d'autres explications.

Tout a commencé avec l'apparition d'une énorme boîte constituée de 4 boutons, et de, appelons les malgré tout comme ceci : des joysticks reliés, eux, par des fils (câbles ?) plastifiés (métalliques ?).
Cette console qui fut ma toute première, est la cause de mes premiers émois.
Des titres comme Space Invaders, où je ne comprenais que dalle, ou Millipede (sûrement une référence), un de mes préféres était Pitfall, où tu incarnais un petit bonhomme passant des obstacles à base de lianes ou de sauts. Une réussite graphique pour l'époque en tous les cas.



Puis, est venue la grosse Nintendo 8bits, la fameuse NES. Certainement celle où j'ai passé le plus grand nombre d'heures. Le jeu Goal était mon favori, et de loin. Je choisissais les équipes de Pologne ou d'Uruguay instinctivement, là ou d'autres préféraient logiquement la France, l'Italie ou le Brésil. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être cette nostalgie persistante. (L'Uruguay gagnant sa seul coupe du Monde en 1930 et la Pologne étant troisième en 1974 et 1982. Voilà pour le point d'histoire.)
C'est aussi par cette console que j'ai connu le gros plombier moustachu. Non, pas le vrai, le virtuel !
Mario. Bon, comme pour aujourd'hui, j'ai toujours du mal avec ce jeu et perds très vite mes nerfs.

DLLLLLLAAAAAA les bras écartés, puis retentit la musique : « tounine ti touni titounou ».



Avec l'appui d'une de mes nombreuses crises d'asthmes (simulées, je dois l'avouer maintenant) J'ai connu la GameBoy. Il fallait logiquement m'offrir quelque chose après tout ce que j'endurais...
C'est avec elle que j'ai appris à me battre grâce à Liu Kang dans Mortal Kombat, où j'ai continué à apprendre le football en marquant des buts avec les gros lards de World Cup 94, et où je me suis cassé la tête à empiler des formes les unes sur les autres sans raison. (Tetris).



MarioKart ! Ce bruit assourdissant des moteurs, ces décors, qui font aujourd'hui mal aux yeux, ces multiples incohérences. C'est vrai quoi, vous avez déjà vu un gorille et un champignon rouler en Kart ? Le plombier qui saute pour éviter les flammes, et qui rentre dans des tuyaux, ça passait encore mais là...C'est en tout cas sur la Super Nes que j'ai découvert ce jeu, vite lassant. Non, le mieux, c'était Street Fighter ! Un vrai truc de bonhomme, avec les biscottos , les américains, les chinois, les gros, les meufs plutôt pas mal, les indiens... Tout ce qui fait rêver un mec ! Bon nombre d'ADOUKEN et d' APAPAPALEUKETTE sortaient de la petite télévision.


Puis, le plus beau jour de ma vie est arrivé : Playstation se positionne sur le marché des jeux vidéos par le lancement de cette magnifique console qu'est la Sony Playstation 1 !
Son design moderne, ses formes arrondies comme on les aimes, et, enfin, des DIKSS ! Fini les grosses cartouches dans lesquelles on doit souffler pour que cela fonctionne.
Bon, outre le bruit pénible du chargement, que je retrouve maintenant grâce à la PSP, c'était vraiment la révolution des jeux vidéos portée par Crash Bandicoot ou Lara Croft, un petit monstre du style de l'autre de Tasmanie ou une super bonasse de meuf de ouf ! La seule femme virtuelle qui a fait vibrer plus d'un garçon ou plus d'une couverture... C'est d'ailleurs sur cette plate forme que j'ai profité du splendide Guy Roux Manager 99 pré cité.



Atari, Nes, Super Nes et Game Boy.
Playstation 1, 2, 3 puis PSP.

J'en ai connu des consoles, toutes plus belles les unes des autres. Chacune a su me combler, m'occuper des heures durant et me faire crier.
Puis, est venu … LA FEMME...

mardi 27 juillet 2010

Les spécialités normandes



    1/ Souvent je me persuade que je ne suis pas comme tout le monde, que j'ai quelque chose d'unique qui, un jour viendra, fera la « diff ». Que ce soit quelque chose de spécial ou quelque chose en moi de Tennessee, cette petite distinction ferait de moi ce que je mérite d' être.


Arriver a ses fins sans en foutre une, en voila une belle ambition.


    J'espère chaque jour que cet « alter-comportementalo-personalo-moi » sera décelé par un recruteur, un acteur, un ministre, un producteur, un hardeur, en somme, une personne qui a réussi à accéder à un poste de rêve que je résumerais de la phrase qui suit : Gros salaire, sans trop en faire. (mis à part le hardeur). Mon coté ironique pourrait convenir à des humoristes ou des politiques, que sais-je ?

    J'ai un petit pécule avoisinant les quatre chiffres avec un 1 devant, si cela intéresse des producteurs ? Ouuuh, je vous vois déjà vous lécher les babines en pensant à cette somme considérable ! Sachez avant tout que je ne suis pas un garçon facile ! ...Bref

    Concernant l'acteur, je joue très bien le mec qui travaille ! Demandez à mon patron ou à ma famille ! Moi aussi je suis The Special One ! Mais si...




    2/ Au fond. Force est de constater que je suis comme les autres. Comme évoqué lors du tout premier article, je ne suis qu'une fourmi ouvrière dans ce tas d'insectes que sont les hommes, ouvriers ou non. Le pire étant que je n arrive pas a porter soixante fois mon poids :/ (On sent le mec qui a étudier les fourmis en 2nd cycle... ou qui a joué à ANT sur son ordinateur 3.1 étant plus jeune)
    Non je ne suis ni distinct, ni propre, ni personnel mais par contre, je suis personnellement propre et distingué. En fin de comptes, je suis typique. Remarque, c'est bien aussi typique, il y a un « y » dedans, c'est joli comme lettre.

    En fait, je suis pareil que vous, bande de petits grouillots.
    Je ne donne pas d'argent à Solidarité Sida lorsque ses représentants m'accoste rue Caumartin. Je vais même jusqu'à les fuir en rallongeant mon itinéraire. Je pisse sous l'eau très chaude brulant les parties les plus sensiblement intimes de mon corps. Je m'agace au plus haut point lorsque mes écouteurs s'entremêlent jusqu'à la mort alors que je les ai fourrés dans ma poche juste cinq minutes. C'est du pareil au même lorsqu'il s'agit de cintres.. Lesdits cintres sont vraiment complètement dépendants les uns des autres, c'est chiant !
    Je parais boudeur voire désagréable dans les transports en commun, je le deviens si l'on vient a me parler. Je n'aime pas travailler et j'espère avoir un gros salaire. J'achète qu'en période de soldes. Je sème des gaz comme Mario sème des carapaces vertes ou rouge. Et tout comme vous, mon envie de chier est d'autant plus grande quand j'atteins mon but : les WC. J'aime pas quand j'ai mal et je suis content quand j'ai pas mal.


En m'essayant à la création musicale, à l'écriture et à l'école de commerce, je tâche de mettre toutes les chances de mon coté. Veillez à bien éteindre la lumière en partant.

vendredi 9 juillet 2010

Les violences aux personnes – Le point noir de la délinquance !



==> 90 % des brèves sont réutilisables de manière illimitée


Bien souvent, je m'imagine journaliste, à rédiger articles sur articles au quotidien. Mais ces écrivains sont-ils dépendants de l'information ou de la volonté de la rédaction, qui, elle même dépendrait de la volonté d'organisations gouvernementales quelconques, qui dépendrait de ... ?

Une étude du cabinet « emeraude onze » révèle que 90 % des informations lues dans la presse, vues à la télévision sont répétées et, donc réutilisables.

La tendance étant au tri des déchets pour une planète plus saine, pourquoi ne pas pratiquer un tri des informations ? Allons y pour le développement durable moderne.

Ce comportement bio, commencerait par jeter progressivement les infos, comme celle illustrée. Pas d'inquiétude, elles sont bio-dégradables.

Analysons cette photo :

Étant assez paranoïaque, très curieux de tout complots ou arrangements, je me demande si le journaliste qui a écrit cet article a la volonté d'assimiler le noir de la photographie au point noir des délinquances. Est-ce tout simplement moi qui broie du noir et qui fait excès de paranoïa ?

En tout cas, si cela s'avère véritable, ne devrait-il pas changer de service ? Pourquoi pas le service culturel où il pourrait pratiquer son humour décalé.

Ce journal que je ne citerais pas, Direct matin, estime t-il que les noirs sont des points ? Nous, les blancs, en marge des responsabilités des émeutes, sommes nous simples virgules ?

Je m'emmêle les pinceaux dans tout ça, j'y mettrais donc un point final.

Catégories d'informations rébarbatives :

  • La crise économique
  • La violence
  • Nicolas Sarkozy


lundi 5 juillet 2010

« J'veux du soleil, j'veux du soleil, j'veux du soleil, j'veux du soleiiiiiiiiiiiiil... »

Une envie me prend, celle de parler d'un sujet qui plaira à tout le monde.

Comment puis-je être aussi sûr que ce sujet soit universel ? Parce que dans ce texte, j'éviterais de traiter des thèmes qui fâchent certains tels que la religion, la politique ou le port de slip sur gazon fraîchement tondu du voile.

Je vais parler soleil, tâcher d'éveiller des sens et, au moins ajouter un brin de chaleur dans vos cœurs. Voici pour la partie que j'appellerais « Yannick Noah Part ».


« Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». Il est d'ores et déjà essentiel de compléter cette citation par quelques mots : « surtout l'été , l'était ? ». Ne me dites pas que vous n'avez jamais remarqué que les filles étaient plus jolies. Sachez pertinemment que les salles de musculation font recettes courant mai / juin. Entre les misstinguettes s'évanouissant à divers régimes et les misstingay se saignant au levage de fonte, le monde devient d'un coup plus beau !

Oh non, il n'y a pas que les tablettes de chocolat ou les bourrelets soudainement cachés. Il y a aussi, et surtout, le prêt à porter qui fait ravir, parfois même durcir les riverains.

Il faut se l'avouer, les jupes se raccourcissent et les cuisse[s][aux] se montrent au même moment que le soleil. Dès 16 degrés, le topless est de rigueur chez les nudistes. Nous les remarquons d'ailleurs dans l'ouest parisien dans une ville commençant par « Bou » et finissant par « -ogne »

Les podologues (non, non, c'est pas ça, tu dois confondre avec pédophile) se font une joie de voir venir l'été. Leurs agendas croulent sous les rendez-vous à cette période de l'année.

Les pédophiles cette (7) fois, euh, les fétichistes pardon sont les hommes les plus heureux du monde, ils bénissent les tongues, genre de string pour pieds (on me l'a soufflé), adorent les claquettes et les sandales mais ont horreur des bottes ! Pardonnez ma nuance mais j'ai toujours trouvé les fétichistes assez malsains...

Dans une autre vision, je pense que les clochards doivent sourire à la vie lors de l'été. Je me suis, par ailleurs, toujours demandé pourquoi n'allaient t-ils pas survivre dans le sud de la France, là où il fait tout de même une meilleure température. Ils ne mesurent pas la chance qu'ils ont de dormir toutes les nuits à la belle étoile, de faire grasse matinée sur grasse matinée. Je ne sais pas ce qui leurs faut de plus. Qu'aies-je fait au bon Dieu pour ne pas mériter ça ? En tout cas, « il me semble que la misère serait moins pénible au soleil ».





Au même titre que ceux qui salivent d'impatience à l'idée de bronzer, il y a ceux qui n'attendent pas l'été, pire même puisqu'ils le redoutent.

Pour rester sur le thème de l'apparence, les gens moches savent très bien qu'on les verra mieux. Un teint halé ajoute à la laideur d'un homme. S'en suivront donc les crachas, les critiques et autres moqueries, je dois le dire, bien légitimes.

Après mûre réflexion et, pour ne pas faire un couplet « coller » du paragraphe précédent, j'ai remarqué que nos patrons n'étaient pas fans de ces quatre mois non plus. Tout simplement parce qu'en mai, il y a Roland Garros, en juin, c'est le Mondial ou l'Euro, en juillet, c'est l'Euro ou le Mondial et le Tour de France.

Enfin, en août, il faut bien se reposer de toutes ces compétitions et, de toute façon, les championnats du monde de basket et de handball commencent.

Au rayon des métiers qui se contrefichent de cette saison se trouvent, les chauffagistes, les cheminots (fabricants des cheminées en somme), les allumeuses, les allumettes... Je dis qu'ils s'en moquent mais en vérité, c'est pire. Personnellement, je n'ai aucun besoin de me chauffer davantage.

Sans compter les allergiques ! Ne pouvant s'exposer au soleil sous peine de fondre, ils sortent toujours accompagné d'un parasol. C'est original mais il est évident qu'ils préfèreraient vivre en Normandy (BIGGUP).

Nous collons tous durant l'été, c'est ce qui s'appelle la transpiration. Seulement, des personnes sont à plaindre : les obèses. Parce que ces gens-là, les autres... suent à n'en plus finir, parfois même te goutte dessus à la manière d'une verge énervée ! Ces gens-là suffoquent, te font pitié, titubent pour faire deux mètres et sont souvent râleurs.

Pour en terminer sur ce post, je tiens à mettre du rêve dans mes écrits, une seule phrase suffira :

Un été, ligne 13 du métro parisien rempli de gros et de gens qui puent sous une chaleur de chien.. avec des chiens !

mercredi 30 juin 2010

Chapitre 3 : Lycée pas lissé


Que veux tu faire quand tu seras grand ? Passionné par le sport, on a donc logiquement orienté Sébastien vers un BEP Vente Action Marchande. Ces conseillers d'orientations avaient dû omettre son deuxième vœu : Routier. Peu d'enfants souhaitaient faire ce métier, le fait d'écouter de la musique dans une cabine à longueur de journée lui plaisait énormément. L'avenir lui fera constater qu'il eut bien fait de ne pas se cantonner à ce second vœu.

La rentrée...

Bêtement seul devant un grand portail bleu. Sébastien patientait l'ouverture des portes de son nouveau lycée. Par politesse il ne pouvait refuser d'embrasser sa mère, au volant d'un Nevada break et lui souhaitant un bon courage.
La chance qu'il avait a ce moment résidait en son absence totale de compagnie dans l'entourage. Nous savons tous comme il est difficile de s'afficher avec sa mère à l'âge de la pure adolescence.

Premiers pas...

Le quart d'heure d'observation, assez fréquent au football, s'était plutôt allongé en cette première année de BEP. Retombé dans ses travers de solitaire acharné, Sébastien gambadait de groupe en groupe à la manière dune abeille butinant de pétales en pétales.
Les clans se forment, Sébastien ne trouvant toujours pas le sien, il se demanda si cela ferait comme en prison où tu dois d'emblée trouvée ton gang, sous peine de Durs, Longs moments circoncis sous la douche. Il butinait entre le petit noir des sales quartiers, les mecs qui débattent du dernier V6B12 en RHZ, les belles filles convoitées et les drogués.

Lors d'un cours de dessin, il s'est retrouvé aux cotés de trois mecs, sommes toutes assez banals, si ce n'est qu'il y avait un semi maghrébin. Curieusement et du jour au lendemain, il s'était mis à s'attaquer aux terroristes ainsi qu'aux counter dans des salles de jeux vidéos en réseau. Lorsque certains se vidaient les poches à acheter des cigarettes, Sébastien et ses nouveaux potes préféraient une heure de jeu, ce qui permettait de passer les pauses déjeuner rapidement !
Cette passion passa... Vint le rap, l'écriture et... Le style !! Ne dérogeant pas à sa règle, il continua d'enfiler ses nombreux joggings allant jusqu'à haïr les jeans.

1, 2 .. Check ça ..

Un style quasi unique dans une ville de province assez regardante des accoutrements de chacun.
Nous pouvions nous demander si Sébastien ne cherchait pas le camouflage à travers tous ces du-rag, casquettes, bandanas, chaînes... Et tout cela en même temps. Si tel était son objectif, le résultat n'eut véritablement pas l'effet escompté.
Là où Sébastien enfilait quotidiennement les mêmes pulls verts ou gris en école primaire. Une demi décennie plus tard lui fît préférer le streetwear XxXxxXL. Ses premiers jeans furent de taille 56, chiffre correspondant au nombre de personnes qu'on pouvait y rajouter en supplément.

A sa grande surprise, Sébastien devenait fort en classe ! Il était l'un des premiers et se réjouissait désormais de faire signer ses bulletins de notes. Les mois défilaient et sa progression avec. Grande fût sa désillusion lorsqu'il comprît qu'un BEP était loin d'être un diplôme difficile à obtenir.

La musique

Durant ces années pré pubères, Sébastien commençait à délaisser la solitude. En effet, de nombreux baladeurs MP3 se succédaient au titre de meilleur ami d'un boutonneux de quinze piges.
En écoute, déjà des bandes originales, celle de Mortal Kombat par exemple et une quantité grandissante de rap.
Si importante que Sébastien se mît à chanter, du moins à exprimer ses textes à un micro. Ce dernier était souvent vexé de subir tant de crachas.
Les mois défilèrent, les textes, des heures de morceaux compilés... La lumière de la gloire l'éclairait presque jusqu'à deux scènes avec son compère.

Avis Favorable

Reçu avec mention assez bien, Sébastien se voulait serein, même après lecture de son nom sur la liste. En vérité, il exaltait mais, beaucoup trop fier, il préférait renvoyer l'image d'une personne non surprise de son sort. Pourtant ce détail aura son importance dans sa carrière. Cette mention lui a permit d'être accepté au rang d'étudiant supérieur ! ...

A suivre

mercredi 9 juin 2010

L'identité nationale

Eric BESSON, Ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire a ouvert lundi 2 novembre 2009 un grand débat sur l’identité nationale.
Outre ce que je pense dudit débat, je m'offre ici un nouveau coup de gueule à propos de la forme plus que du fond parce qu'après tout, ce qui nous intéresse c'est la forme pas le fion ==> parenthèse comique pour commencer.

Je comprends mal la manière de procéder, celle qui consiste à lancer un débat. Notre cher gouvernement désire donc que l'on parle de ce sujet pendant nos pauses café(s) ? Ou, doit-on en discuter avec des inconnus dans le train ?


"Bonjour Monsieur, vous tombez bien, je cherchais un noir pour débattre . Alors, vous sentez vous français ? En tous cas, vous sentez pas français, renifla le débatteur en herbe"




Bon, j'avoue être le plus grand haineux des conversations de pauses. La météo l'emporte souvent par KnockOut. Mais, le commérage résiste de temps en temps lorsque les complaintes type "on s'fait vraiment chier dans cette boîte" n'est pas là pour apporter son grain de sel.
Les discussions de Martine et René ne m'intéressent aucunement, certes, mais laissons les parler d'oiseaux s'ils le souhaitent.

En somme, le fait d'inciter au débat me gêne particulièrement. Hé Nico, figure toi d'une que j'ai plus de conversations que toi, et de deux, que je ne parle pas pour rien dire.
Parce que, penser que ce débat est utile, c'est déjà imaginer que les gens en parleront, c'est ensuite croire qu'il y'a un problème. Bon, cette dernière phrase fait un peu gauchiste mais... que voulez-vous ? Ne dit-on pas qu'il faut se branler avec la gauche pour que l'effet soit décuplé ?


En attendant mieux, tu peux toujours visiter et/ou rejoindre mon groupe Facebook à ce sujet


lundi 7 juin 2010

Le temps m'angoisse

  1. Tout d'abord, si vous pensiez que le temps qui m'angoisse est celui présenté par Catherine Laborde, commencez par vous fourrer le doigt dans la rétine ; déjà parce que j'ai pas peur des orages et mon frère fait du karaté alors hein...
  2. Le temps est mon ennemi et comme à chaque bon ennemi, je me permets de l'analyser. Pour sûr, je me déteste lorsque je cours pour prendre le train de 18 alors qu'un autre passe a 33. Pourtant je le fais .. Et souvent ! Celui de 33 est tout aussi joli que celui de 18. Il bénéficie sûrement des mêmes attributs technologiques lui permettant d'arriver chez moi en huit minutes. Le chauffeur, lui, est peut être plus moche mais qu'importe puisque je ne le voit pas. Pourquoi m'arrive t-il très régulièrement de bousculer une "granny" (pas la pomme) pour pénétrer ce train et d'avoir des regrets pour elle qu'une fois confortablement installé sur mon strapontin ? D'autant qu'après ces courses infernales , la sueur est inévitable . Je me demande justement si les passagers du 18 n'espèreraient pas que je renonce à ces sprints. Par ailleurs, je suis forcément très essoufflé et ce souffle est généralement plus proche de 18 tartes aux poils enfilées que de 33 sprays lavande reniflées. Ceci étant dit je ne doute plus de l'animosité des passagers du 18 envers mon haleine ou/et mes aisselles.
  3. Hier encore je faisais du foot avec les frangins dans mon jardin. Je pissais du haut de mes escaliers m'esclaffant au nez et a la barbe du paternel pas très zen. J'essuyais ma morve sur mes vêtements ... Avais-je une montre ? Oui ! une Kazio ! Mais je me fichais bien de cette épée au-dessus de mon crane qui n'a de cesse de clamer : "Empresse toi ou j'te pique !". J'étais même plutôt du genre à rester de longues heures allongé sur mon lit à jouer à une légende de jeu vidéo : Guy Roux Manager 1999.
  4. Je me passionne pour les personnes (sur) vivants dans des milliers d'hectares de déserts devant marcher trois jours pour aller du point A au point B. Je suis d'autant plus subjugué que le point b est complètement naze. J'y étais encore hier. Ils seront déçus. Parce que le temps est étranger à ces gens, je les admire. Étant très impressionnable je souhaite leur ressembler mais ne me demande pas d'aller au bureau en optant pour la marche à pieds. Je me verrais contraint de décliner cette invitation.

lundi 17 mai 2010

Chapitre 2 : Fini le collage, place au collège



Les premiers amours...

Comme à chaque nouvelle rentrée des classes, une appréhension née : celle de ne pas être à la hauteur en termes de résultats scolaires. Cette fois-ci Sébastien... n'était pas la grande exception qui confirme la règle. Il est donc toujours aussi moyen.

De sa "moyennerie" relationnelle que nous qualifierons de malsaine (cf : Le nez à croquer du chapitre 1) grandit sa "moyennerie" pudique.
En effet, dès les premiers pas dans cet établissement, il remarque une démarche chaloupée, un coté atypique qui perça le cœur de Sébastien. C'était celle pour qui il écrivait des tas de lettres qu'il n'arrivait pas à envoyer.
Sebastien vivait son amour, un peu cloitré. Seuls ses frères le soupçonnait et par conséquent le taquinait.

Cette longue femme maghrébine hantait - ou enjolivait - ses nuits sebastiennes. Après multiples regards mutuels et quelques rares sourires, le maigre Sebastien mît sa frousse de coté (lorsqu'à d'autres moments, elle glissait dans son froc) et se décida à dire, pendant une heure de permanence LA phrase :

Est-ce que tu veux bien sortir avec moi ?

Dans ces moments, les cours de sciences naturelles qui nous apprennent la reproduction sont quasi inutiles par rapport à la frousse qui, elle se reproduit à vitesse grand V dans son "calçif". Conclusion, nous apprenons plus vite de notre vécu.
Évidemment, son cœur battait la chamade. Davantage lorsqu'il la voyait gênée.
Que le restant de l'heure parut long à Sébastien car déjà, la grande bédouine, semblait maîtriser l'art de faire attendre les garçons en restant dans un mutisme complet.

Plus tard, la fameuse amie qui avait réussi à mettre en commun les deux tourtereaux apprit à Sébastien qu'elle était d'accord...
C'est fait ! Un couple est né ! Un métissage des plus banals ! Une relation qui durera ! 7 enfants, deux chiens et un poisson rouge ! Mais tout ceci n'est resté qu'à l'état de rêve car deux jours plus tard, il décida de lui rendre visite chez elle.

Sonnette - Enfant - Tasseurélà? - Maghrébine stressée - Sébastien recalé

Il repartît dépité mais fier de son devoir accompli. Il fallût beaucoup de courage pour affronter cette barrière psychologique. Plus tard, il cru comprendre que l'entourage familial de la gamine était néfaste à l'envie de créer une famille avec elle.


Les premières bagarres...

Sébastien s'était fait quelques compagnons parmi lesquels un petit brun aux allures d'enfant. Ce dernier s'appelait Olivier. Ils jouaient au football ensemble dans leurs jardin respectifs et faisaient même quelques gouters.
Seulement voilà, le petit adorait employer vastes grossièretés pour des choses qui n'en avaient ni le besoin, ni l'objet.

Un jour, Olivier traita Sébastien d'enfant de putain, ce fût la fois de trop. Oh, ne vous attendez pas à un acte meurtrier revanchard, non, juste une petite brouille, trois poussettes, quelques "patates" mais vu l'âge de ces gamins, je crois qu'il s'agissait davantage de pommes rissolées.

Alors que Sébastien accéda en 4ème avec une moyenne d'environ 10, son copain redoubla, ce qui fût une bonne chose pour ses oreilles.


Les premières passions...

Fini de s'attarder sur les résultats scolaires, Sébastien savait qu'il était passablement performant. Il devrait désormais se concentrer sur ses voisins de classe.
Justement, cette année là, il découvrit un grand personnage redoublant.
L'EPS (Education Physique et Sportive) les fît se rencontrer. En effet, le basket était le sport de prédilection des deux garçons.
Douze mois remplis de paniers, d'entorses, de tentatives de dunks, de "shoots à la dernière seconde", d'autres shoots "pour le titre".


Les premières pressions...

Lors de la dernière année du cycle, il y avait le non méconnu brevet des collèges, ce qui rajouta une pression supplémentaire à sa scolarité.
Les après midi de basket continuèrent mais Sébastien souhait mettre un point d'honneur à l'obtention de ce sésame.
Malgré sa motivation, il n'arrivait pas à travailler suffisamment pour récolter de meilleurs notes.

Arriva le moment où l'on demanda à Sébastien de choisir son orientation.
Grand fût son étonnement. Il avait bien fait un stage découverte de trois jours chez un boulanger mais le fait de se lever à 3H du matin pour racler des plateaux l'a vite dégouté.
Après quelques lectures de fiches métiers, il hiérarchisa ses deux vœux.

1 - Vendeur d'articles de sports
2 - Routier

En voici des métiers différents, Sébastien comprenait l'utilité de choisir sa voie dans le but de poursuivre ses études mais il ne savait pas réellement quoi faire de sa vie future. Ses choix furent dictés par l'influence de sa passion pour le premier, puis de sa solitude pour le second.

Enfin, arriva son premier examen. Lors du cycle précédent, il avait eu la chance d'effectuer un ou deux tests Kangourou mais cela n'avait rien de décisif.
Histoire - Géographie, Mathématiques, Français... Une poignée d'épreuves largement accessibles pour certains, mais beaucoup plus complexes pour d'autres.

Encore une fois, Sébastien était un "autre".

A l'annonce de l'affichage des résultats, Sébi enfourcha sa bicyclette et pédala à fond les manettes vers son collège. Il découvrit avec stupéfaction son score. A l'image des dix dernières années de contrôle et de tests, Sébastien réussi à obtenir la moyenne ! Et quelle moyenne !

160/320

Une étoile brillait peut-être pour lui, mais il n'était pas temps de prier.
La rentrée dans un lycée professionnel était proche. Il y aura des grands, encore plus de boutons et aucun visage connu.