samedi 21 août 2010

Le rap n'est pas mort

21 août 2010, veille du grand départ en Espagne,

Loin de moi l'idée de me faire ambassadeur du rap français mais aujourd'hui, j'ai entendu une conversation de trop :

[...]
Le caissier : Le rap d'aujourd'hui ne me branche pas, je ne sais pas, il y'a plus de flow, de...
Le client : Ah oui oui oui
Le caissier : ... Moi, à part IAM & NTM, il n y a rien qui me branche...
Le client : Ah oui oui oui
Le caissier : ... Parce que bon...
Le client : Ah oui oui oui... au revoir, merci


Je flânais dans les rayons de la librairie lorsque j'ai entendu cette merveille de discussion, vous comprendrez bien ma decision de m'arrêter à proximité dans le but d'écouter.
Alors, d'emblée : IAM & NTM ont aujourd'hui respectivement 21 et 22 ans. C'est à moindre mesure du "rap d'aujourd'hui".

Il faut avouer que le rap français plait à tout le monde dans le sens où il est très diversifié, il n'est donc pas mort !
Il existe des garçons énervés de l'acabi d'un Sefyu qui crachent dans le micro toute la haine du monde, ce qui convient aux garçons énervés qui souhaitent avaler les crachas des mecs enervés qui crachent leur ..
Il y a aussi les voix tendances, irai-je même à dire vibz-antes ou vocoderantes, qui plaisent à x ou y parce que l'instru est électrisante.

Les revendicateurs, le rap politique est également en vogue, Medine, par exemple s'en charge. La rumeur, Anfalsh aussi...

Et surtout, nos amis les rapeurs ont su se diversifier en ajoutant une touche jazzy pour Oxmo Puccino, une touche Rock pour Disiz, nouvellement Peter Punk, une touch touch pour Hocus Pocus.

En somme, ce caissier et ce client mécontents d'être nostalgique du rap français n'ont qu'à se sortir les doigts pour trouver du rap aussi, si ce n'est plus, intéressant que dans les 90's.

Voilà, c'était juste mon petit coup de gueule pré-vacancier.

lundi 9 août 2010

I like to play video games



Le créateur du créateur de ce blog m'ayant demandé des explications de ce trou béant de publication pendant au moins deux semaines, je me dois aujourd'hui de rectifier le tir.

Pour ce faire, il faut à tout prix que je trouves de quoi parler. Je pourrais gratter deux, trois mots sur le fiasco des mois derniers de l'équipe de France ? Orf, non ça ne m'intéresse pas. Alors quoi ?
La loi de déchéance de la nationalité pour les délinquants ? Orf, je ne vais pas remuer le couteau, un peu de légèreté en ce beau mois d'août. Justement, parlons soleil ? Non ! déjà fait !
Qu'il est difficile de trouver un sujet de discussion. On le remarque notamment lors des pauses cafés... Euh Merde ! Ça aussi j'en ai déjà parlé !

Je ne vois donc qu'une issue : la nostalgie.
Et si je traite déjà de ce thème sur l'onglet Sebastien que vous trouvez ci-dessus, je me donne le droit de poursuivre sur cette lancée. Après tout, vous êtes sur mon espace personnel, un espace personnel, c'est... PERSONNEL... c'est aussi un espace !


Problème :

Trouvez la meilleure manière d'exprimer un besoin, nostalgique, de discuter de jeux vidéos lors d'une conversation entre un homme de 24 ans et deux autres hommes de 44 et 47 ans.

Solution : Aucune

Mis à part le fait d'acquiescer bêtement à chaque mot anglais perçu, pensant qu'il s'agît là d'un best seller des jeux vidéos des 70's, nous ne voyons pas d'autres explications.

Tout a commencé avec l'apparition d'une énorme boîte constituée de 4 boutons, et de, appelons les malgré tout comme ceci : des joysticks reliés, eux, par des fils (câbles ?) plastifiés (métalliques ?).
Cette console qui fut ma toute première, est la cause de mes premiers émois.
Des titres comme Space Invaders, où je ne comprenais que dalle, ou Millipede (sûrement une référence), un de mes préféres était Pitfall, où tu incarnais un petit bonhomme passant des obstacles à base de lianes ou de sauts. Une réussite graphique pour l'époque en tous les cas.



Puis, est venue la grosse Nintendo 8bits, la fameuse NES. Certainement celle où j'ai passé le plus grand nombre d'heures. Le jeu Goal était mon favori, et de loin. Je choisissais les équipes de Pologne ou d'Uruguay instinctivement, là ou d'autres préféraient logiquement la France, l'Italie ou le Brésil. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être cette nostalgie persistante. (L'Uruguay gagnant sa seul coupe du Monde en 1930 et la Pologne étant troisième en 1974 et 1982. Voilà pour le point d'histoire.)
C'est aussi par cette console que j'ai connu le gros plombier moustachu. Non, pas le vrai, le virtuel !
Mario. Bon, comme pour aujourd'hui, j'ai toujours du mal avec ce jeu et perds très vite mes nerfs.

DLLLLLLAAAAAA les bras écartés, puis retentit la musique : « tounine ti touni titounou ».



Avec l'appui d'une de mes nombreuses crises d'asthmes (simulées, je dois l'avouer maintenant) J'ai connu la GameBoy. Il fallait logiquement m'offrir quelque chose après tout ce que j'endurais...
C'est avec elle que j'ai appris à me battre grâce à Liu Kang dans Mortal Kombat, où j'ai continué à apprendre le football en marquant des buts avec les gros lards de World Cup 94, et où je me suis cassé la tête à empiler des formes les unes sur les autres sans raison. (Tetris).



MarioKart ! Ce bruit assourdissant des moteurs, ces décors, qui font aujourd'hui mal aux yeux, ces multiples incohérences. C'est vrai quoi, vous avez déjà vu un gorille et un champignon rouler en Kart ? Le plombier qui saute pour éviter les flammes, et qui rentre dans des tuyaux, ça passait encore mais là...C'est en tout cas sur la Super Nes que j'ai découvert ce jeu, vite lassant. Non, le mieux, c'était Street Fighter ! Un vrai truc de bonhomme, avec les biscottos , les américains, les chinois, les gros, les meufs plutôt pas mal, les indiens... Tout ce qui fait rêver un mec ! Bon nombre d'ADOUKEN et d' APAPAPALEUKETTE sortaient de la petite télévision.


Puis, le plus beau jour de ma vie est arrivé : Playstation se positionne sur le marché des jeux vidéos par le lancement de cette magnifique console qu'est la Sony Playstation 1 !
Son design moderne, ses formes arrondies comme on les aimes, et, enfin, des DIKSS ! Fini les grosses cartouches dans lesquelles on doit souffler pour que cela fonctionne.
Bon, outre le bruit pénible du chargement, que je retrouve maintenant grâce à la PSP, c'était vraiment la révolution des jeux vidéos portée par Crash Bandicoot ou Lara Croft, un petit monstre du style de l'autre de Tasmanie ou une super bonasse de meuf de ouf ! La seule femme virtuelle qui a fait vibrer plus d'un garçon ou plus d'une couverture... C'est d'ailleurs sur cette plate forme que j'ai profité du splendide Guy Roux Manager 99 pré cité.



Atari, Nes, Super Nes et Game Boy.
Playstation 1, 2, 3 puis PSP.

J'en ai connu des consoles, toutes plus belles les unes des autres. Chacune a su me combler, m'occuper des heures durant et me faire crier.
Puis, est venu … LA FEMME...